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Slams & Poésies

1er mai 2009

« Presqu’îles, poétique de la perte » de Nicole BARRIERE

Dans Presqu’îles, Nicole Barrière nous invite à une poétique de la perte. Perte d’être chers, de repères, de croyances, de souvenirs, l’écriture poétique des deuils travaille la vie jusque dans la voix du poète : le deuil de la voix devient le mouvement de l’écriture : depuis le cri, le hoquet, les larmes, le chant étouffé, l’appel.



De la perte elle-même : vide/plein/déception, du manque qui oblige à écrire, du silence hanté par la perte, de l’intime et de l’étranger qui trouvent abri dans le poème, de l’écriture presque spectrale, avec les bruits et parasitages qui trouvent place dans les dépouilles de soi, de la recherche impossible de l’autre et de la déliaison impossible.
Entre écriture hantée par les disparus et les morts autour de nous, et « presqu’îles », s’inscrivent l’histoire et l’amour. La forme poétique et le lyrisme parlent bas, résistent et transforment en contrepoints les espaces d’un seuil nouveau, celui du souci de vivre.


Poète, sociologue, Nicole BARRIERE a publié de nombreux recueils de poésie.
Elle s’engage pour les femmes et contre la guerre. Elle défend la francophonie, les langues et les cultures menacées en participant activement au PEN Club et à la Nouvelle Pléiade.
Elle travaille aussi à des créations en collaboration avec des vidéastes et des plasticiens, collabore à des revues de poésie et organise de multiples lectures dans les associations ainsi que dans des festivals internationaux (France, Italie, Mexique, Sénégal).
Traduite en persan, espagnol, italien.


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