Gens & Sociétés
13 juillet 2009
“Dès l’école primaire, ça m’a plu de faire des lettres dans mes cahiers, de belles boucles... Inconsciemment, le graffiti m’a touché très jeune”. Adek, 32 ans, technicien du spectacle, se comprend tagueur à l’écoute d’Assassin et en regardant, fasciné, un reportage de “52 sur la Une” consacré au graffiti.
Dans un cadre illégal, il prend le contrôle de sa lettre, elle le sait dans l’urgence, se montre plutôt cool avec lui. “Elle peut être vue par bon nombre d’acteurs, elle se dit que c’est chouette. En légal, c’est elle qui commande, je suis son exécutant”. Adek a développé un tel rapport à la lettre qu’il l’a personnifiée. “Elle essaie parfois de reprendre le dessus, mais me demande surtout d’avoir du swing, d’être sauvage. Dans notre intimité, elle choisit son lieu et décide de comment elle s’inscrira”.
La lettre d’Adek veut être travaillée, réfléchie, pensée, se sentir bien, entourée de nature... Elle veut pouvoir méditer sur ce qu’elle est, ce qu’elle va devenir, sa condition. Elle aime être accompagnée de tags, car c’est en eux qu’elle trouve son essence...
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